Sur environ 700 000 fractures/an au Canada, 5 à 10% ne guérissent pas. Des évidences expérimentales et cliniques indiquent que des cellules présentes dans le muscle squelettique contribuent à la guérison des fractures. Nous avons ainsi récemment identifié une population de cellules souches dans le muscle squelettique humain qui a la propriété de former de l'os dans des conditions expérimentales. Ce projet vise à exploiter la capacité de ces cellules à se différencier en cellules formant de l'os afin de les utiliser dans le cadre d'une thérapie cellulaire des fractures dont la guérison est plus complexe. Un traitement de dernier recours pour ces fractures aurait un impact économique mais surtout améliorerait la qualité de vie des patients aux prises avec cet important handicap.