Malgré l’énorme potentiel de l’immunothérapie par injection de cellules immunitaires pour combattre des cancers résistants aux autres traitements, plusieurs difficultés limitent son application, notamment la très grande quantité de cellules requises et les effets secondaires dus à l’injection dans tout le corps des cellules et des molécules qui les activent. Notre équipe a développé un système de livraison locale des lymphocytes T proche de la tumeur à l’aide d’une matrice injectable qui gélifie à la température du corps humain. Les essais chez la souris ont montré un effet significatif, mais encore trop limité, ce qui appelle à une optimisation. Dans le cadre de ce projet, nous proposons d’intégrer deux éléments dans la matrice pour optimiser la persistance et la prolifération des cellules immunitaires incorporées, et d’évaluer son efficacité dans un modèle animal. Cette technologie permettrait de réduire le nombre de cellules et le temps d’attente avant le traitement, ainsi que d’éviter les effets secondaires tout en augmentant son efficacité. Plusieurs types de cancer pourraient bénéficier de cette approche novatrice, notamment le mélanome, qui tue environ 1000 canadiens annuellement. Ce projet aura un impact positif sur la santé des Canadiens, mais aussi sur son économie, en formant la relève scientifique en thérapie cellulaire.