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Caractérisation de la variabilité fonctionnelle des cellules souches mésenchymateuses humaines dérivées des tissus adipeux de patients sains ou dysmétaboliques
Julie Fradette, André Tchernof, Mohammad-Ali Jenabian, Marie-Ève Tremblay
Au coeur de l’épidémie d’obésité et de diabète, la grande variabilité du statut métabolique des individus risque d’affecter le potentiel thérapeutique des cellules souches (CS) pouvant être isolées de leur tissu adipeux à des fins de thérapies autologues. Cette variabilité n'a jamais été caractérisée clairement et systématiquement à l'aide de techniques de pointe permettant d'identifier les sous-types cellulaires en cause. Les CS mésenchymateuses peuvent être obtenues du tissu adipeux de 2 manières: les ASC (adipose-derived stem cells) sont cultivées à partir de la fraction stromale-vasculaire obtenue après digestion à la collagénase, alors que les cellules DFAT (dedifferentiated fat cells) sont obtenues suite à la dédifférenciation des adipocytes matures. Notre Objectif général est de caractériser la variabilité fonctionnelle des CS mésenchymateuses obtenues des tissus adipeux humains en fonction de la procédure d’isolation (ASC vs DFAT) et de l’état de santé du donneur. Nous proposons deux objectifs spécifiques. Objectif spécifique 1. Caractériser la variabilité ultrastructurelle et transcriptomique (en cellules uniques) des CS issues de tissus adipeux sous-cutanés de patients montrant une tolérance au glucose normale (n=5), une intolérance au glucose (n=5) ou un diabète de type 2 (n=5), et obtenues selon les deux méthodes de préparation (ASC vs DFAT). Objectif spécifique 2. Détailler la variabilité fonctionnelle des cellules ASC et DFAT selon l’état métabolique des donneurs (tolérance au glucose normale, intolérance au glucose ou diabète de type 2) quant à leur sécrétome (niveau protéique) et leur performance globale en culture (rendement et fonctionnalité). Retombées. L’étude de l’hétérogénéité des CS extraites du tissu adipeux permettra d’identifier les souspopulations affectées par l’intolérance au glucose ou le diabète afin d’établir des stratégies pour maximiser le potentiel thérapeutique des cellules provenant de tout donneur.